En danger

Le Busard cendré est le plus petit de toutes les espèces de busards. Le mâle est reconnaissable grâce à son plumage cendré et le bout de ses ailes noires. La femelle est brune dessus, chamois rayé dessous et possède un croupion blanc.

Cet oiseau migrateur revient d’Afrique ou d’Asie méridionale pour se reproduire sous nos latitudes, d’avril à septembre. Installé dans les cultures, il dissimule sa nichée dans la végétation haute, à l’abri des regards et des prédateurs. La femelle pond 3 à 6 œufs au sein d’un petit nid tressé, construit à même le sol. La nichée se trouve souvent menacée par la moisson. À cette période, les poussins, souvent trop jeunes pour voler, sont happés par les engins agricoles.

Avec son régime alimentaire, constitué essentiellement de micromammifères, le Busard cendré est un remarquable auxiliaire des cultures et un allié des agriculteurs.

Tendances d’évolution

À l’échelle européenne, les busards figurent en annexe 1 de la Directive « Oiseaux » qui assure leur protection et permet la désignation de Zones de protection spéciales destinées à renforcer le réseau Natura 2000.

En France, toutes les espèces de rapaces, sont protégées par la loi du 10 juillet 1976. Les effectifs de Busards cendrés sont largement en baisse. Seules 3 régions accueillent encore quelques centaines de couples : le Poitou-Charentes, la Champagne-Ardenne et la Lorraine et une autre zone qui s’étend du Massif central au Roussillon.

Sur le territoire du Parc, le sud-saumurois accueille entre 40 et 60 couples. Aux alentours de Richelieu, 10 à 20 couples sont recensés chaque année.

73

couples suivis chaque année, en moyenne

103

jeunes à l’envol tous les ans, en moyenne

Menaces

  • prédation
  • destruction de l’habitat de nidification
  • modernisation du matériel agricole (fauches plus rapides)
  • pollution : pesticides…
Plaquette Busard cendré pdf[741 Ko]