Communes concernées : Cravant-les-Coteaux, Panzoult, Chinon
Située entre la Vienne et les coteaux boisés de la forêt de Chinon, ces terrasses proposent un paysage viticole remarquable et historique. Sur la rive droite de la rivière, les prairies et les arbres qui la bordent laissent très vite place aux vignes, occupant la majeure partie du paysage. Elles sont cependant sillonnées de petits cours d’eau entourés de prairies, de haies et de peupleraies.
Les vignobles sont également parsemés de vieux bourgs et de hameaux typiques, dont les bâtiments sont faits de tuffeau et d’ardoise. Il n’est pas rare d’y rencontrer des loges de vigne. Ces petites constructions en pierre servaient autrefois à abriter le vigneron lors de ses pauses repas ou en cas d’intempérie.
Au cœur de ce paysage ouvert, le regard survolant les vignes est ponctuellement arrêté sur le bâti historique et les arbres entourant les cours d’eau.
Habitats emblématiques
Le sol graveleux et sableux du lit majeur de la Vienne, l’argilo-calcaire du coteau et le climat ont favorisé l’installation historique de la vigne dans ce paysage, largement modelé par l’Homme.
L’œil avisé peut observer une flore remarquable liée au sol pauvre, comme les Orchis : pourpre, singe, bouc… L’oreille, quant à elle, reconnaît le chant de la Huppe fasciée de retour d’Afrique après y avoir passé l’hiver.
À l’arrivée du crépuscule, il n’est pas rare d’entendre le refrain presque mécanique de l’Œdicnème criard. Cet oiseau friand des milieux chaud et sec est aussi appelé « Courlis de terre ». À la nuit tombée, la Chouette chevêche règne sur ces terres.
Le Saint-Mexme, le Canal et le Ruau parcourent les terrasses du Chinonais. Ces ruisseaux et petits cours d’eau s’entourent régulièrement de prairies parfois bocagères, de peupleraies ou encore de haies. Les milieux humides, quelquefois inondés, servent de refuge à plusieurs espèces de batraciens, comme la Grenouille agile et la Grenouille rieuse.
Dans les prairies humides bordant les eaux, il est aussi possible de voir fleurir la Fritillaire pintade au printemps.
Espèces liées
Menaces sur le milieu
- Enrésinement des peuplements boisés
- Dépôts d’ordures
- Risques de comblement de mares forestières
- Dérangement des sites d’hibernation des Chiroptères.
- Modification de l’environnement proche des sites à Chiroptères (coupes forestières, éclairage…)