En danger

La Rosalie des Alpes possède un corps allongé (15 à 30 mm) prolongé de longues antennes, ce qui explique que ce coléoptère appartient à la famille des longicornes.

Cet insecte passe pour l’un des plus beaux de notre faune. Son corps est couvert en grande partie d’un duvet bleu cendré, en principe parsemée de trois taches noires mates cerclées de blanc. Les antennes, elles aussi bleues, sont annelées de touffes de poils noirs.

La rosalie s’épanouit l’été sur les feuillus. L’adulte fréquente la cime des arbres et le capitule des fleurs. Il s’accouple par temps ensoleillé sur les coupes de bois fraîches. La femelle pond sous l’écorce de l’arbre. La larve chemine dans des galeries superficielles creusées dans le vieux bois ou les souches pourries. Après deux ou trois années, elle se métamorphose à quelques centimètres sous terre.

Malgré sa robuste carapace, ce coléoptère possède un abdomen tendre et fragile apprécié de nombreux prédateurs. Sa seule défense active consiste alors à pincer l’agresseur avec ses mandibules.

Tendances d’évolutions

La Rosalie des Alpes fait partie des insectes légalement protégés dans toute la France. Relativement commune en montagne, ce bel insecte est rare dans nos régions, ce qui lui a valu son statut d’espèce protégée.

Sa sauvegarde dépend de l’inventaire et de la protection des milieux où elle subsiste, en y maintenant évidemment les arbres dépérissant ou morts qui lui sont nécessaires.